Pensez aux solutions naturelles pour mieux respirer en automne

Irritations de la gorge, sensations de picotement dans le nez, éternuements, nez bouché, toux... Pas de doute les petits maux de saison sont de retour. Cependant il n’est pas forcément nécessaire d'opter pour les remèdes médicamenteux, la nature peut nous apporter tout le nécessaire pour passer le cap en douceur.

S'inspirer des abeilles

La propolis est produite par les abeilles, à partir de résine d’arbres pour colmater les parois de la ruche et la protéger des agressions extérieures (bactéries, champignons...). Riche en flavonoïdes, elle possède des propriétés anti-infectieuses et peut nous aider à combattre les infections des voies respiratoires. À proposer dès l’âge de 3 ans, sous forme de spray nasal, pastilles, sirop...

Les plantes et leurs nombreux atouts

Les plantes contiennent de nombreuses molécules actives qui peuvent nous aider à nous soigner, consommées sous forme d’extrait : l’Echinacée produit des composés immonustimulants, le bouillon-blanc, dont les fleurs contiennent des mucilages capables d’apaiser les muqueuses irritées de la gorge et des saponines anti-inflammatoires. Le fruit de l’acérola, particulièrement riche en vitamine C assimilable contribue à maintenir l’énergie et à diminuer le stress oxydatif de nos cellules. La racine de guimauve est également riche en mucilages “émollients” apaisants pour la gorge.

Certaines huiles essentielles sont également précieuses en cas d’affections de la gorge et du nez : l’eucalyptus radié est expectorant, antitussif, anti-infectieux et anti-inflammatoire. Le romarin possède des propriétés expectorantes et antibactériennes. La menthe poivrée est analgésique et anti-inflammatoire, en plus d’être anti-infectieuse. Dans certains sprays pour le nez, nous retrouvons le ravintsara, originaire de Madagascar, dont l’huile extraite des feuilles fournit un puissant anti-viral et est un indispensable de la pharmacopée naturelle.
Associée avec le niaouli, c’est une synergie capable de combattre les infections tant virales que bactériennes ou fongiques.

Et chez les tout-petits ?

En général, on peut commencer à utiliser certaines huiles essentielles à partir de l’âge de 3 mois, uniquement en usage externe et préalablement diluées, avec des conseils avisés et certainement pas d’ingestion avant 6 ans. Cela demande une certaine formation. Si vous n’êtes pas sûr de vous, le mieux est de se tourner vers des synergies prêtes à l’emploi, élaborées par des professionnels et dont les précautions d’emploi sont bien définies. Votre pharmacien est également là pour vous conseiller.