Dossier santé

Prévenir et traiter les parasites de nos animaux de compagnie

Le 20 avril 2017

Différents types de parasites peuvent altérer la santé de nos animaux à quatre pattes. De plus, certains visiteurs indésirables sont également dangereux pour l'homme car ils sont vecteurs de maladie transmissibles de l'animal à l'humain. Faisons un petit tour d'horizon des principaux parasites pouvant élire domicile sur nos chiens et chats, mais également dans leur habitat et le nôtre.

Les vers ronds et vers plats

Différents types de vers peuvent altérer la santé de l’animal et sont, de plus, transmissibles à l’homme.

Comment peut avoir lieu la contamination ?

Tous les chiots et chatons (90%) sont parasités par des vers ronds appelés ascaris. Il est donc indispensable de les vermifuger dès l’âge de 2 semaines pour les chiots et dès 3 semaines pour les chatons. Ensuite, régulièrement jusqu’à 6 mois.

A l’âge adulte, on conseille de vermifuger 2 fois par an au minimum.

Comment savoir si son animal est contaminé ? 

C’est assez difficile à voir, on remarque plutôt les symptômes : amaigrissement, diarrhée, vomissements, toux, pelage terne...

Certains vers étant transmissibles à l’homme, un calendrier de vermifugations préventives (2 à 4 fois par an) est primordial pour prévenir la santé de toute la famille. D’autant plus que le traitement est facile, rapide, sans risque et peu coûteux. 

Pour prévenir toute transmission, des mesures d’hygiène rapides peuvent être adoptées :

  • Eviter les contacts avec des animaux inconnus
  • Se laver les mains après des caresses ou un jeu avec l’animal
  • Entretenir régulièrement la litière de votre chat et porter des gants pour les opérations de nettoyage...

Les puces

Les puces sont des ectoparasites qui sévissent essentiellement d’avril à octobre mais nos climats tempérés favorisent leur apparition toute l’année.

Elles peuvent survivre plus d’un an sans se nourrir, avec une durée de vie de un à trois ans en fonction de la température et de l’hygrométrie de son habitat.

Comment reconnaitre une infestation ?

L’animal se gratte, souvent intensément, il porte des papules (boutons) très prurigineuses au niveau de l’abdomen, de l’intérieur des cuisses, du bas du dos...

On peut aussi observer des rougeurs et une chute de poils suite à une allergie aux piqûres de puces, les lésions du grattage pouvant s’infecter.

Les puces se retrouvent dans l’environnement de l’animal (panier, couverture, moquette...).

On peut les mettre en évidence en brossant l’animal sur un drap blanc. On observe ainsi des particules noirâtres de près d’un millimètre (excrément de puce) qui rougissent après humidification.

Pour s’en débarrasser, il est essentiel de traiter tous les animaux mais également leurs habitats.

Quelques conseils supplémentaires ?

  • Brossez régulièrement le pelage de votre compagnon à fourrure.
  • La puce étant un hôte intermédiaire des vers parasites, il est vivement conseill de vermifuger l’animal en cas d’infestation.
  • En cas de rougeurs ou de perte de pelage, envisager une visite chez le vétérinaire pour éviter la surinfection.

Les tiques

Elles pullulent quand les températures montent. Leur activité est maximale de la fin du printemps au début de l’automne. Elles se cachent généralement dans des herbes et buissons d’une hauteur inférieure à un mètre. Elles préfèrent les terrains humides et non-cultivés, mais on peut tout aussi bien en croiser dans les parcs urbains.

Leurs morsures sont dangereuses car porteuses d’agents pathogènes qui peuvent passer dans le sang de l’hôte lorsque la tique se nourrit.

Elles se fixent de préférence dans les endroits glabres (abdomen, oreilles, intérieur des cuisses...) en implantant profondément leur rostre (partie dure de la tête) sous la peau ce qui explique qu’il est difficile de l’extraire.

Comment protéger son animal ?

Les chiens sont particulièrement menacés par les tiques et les maladies infectieuses qu’elles peuvent transmettre.

 

  • Inspecter son pelage après chaque promenade.
  • En cas de présence de tique, l’enlever le plus rapidement possible (dans les 48h) pour éviter la transmission éventuelle de maladie.
  • Ne pas utiliser de pince à épiler ou d’éther pour enlever la tique, préférer une pince spécialement conçue.
  • Prévoir une prévention efficace : collier spécifique, spot-on, application d’une lotion ou d’un spray rémanent...

Le fait qu’une tique se fixe sur un animal protégé par un spot-on ou un collier ne veut pas dire que la protection est inefficace. Le produit agit en quelques heures. Les tiques fixées sont tuées et tombent dans les 48 heures.

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