Dossier santé

Trio gagnant pour l'immunité : sélénium, zinc et vitamine D

Le 20 janvier 2025

Le sélénium

Il s’agit d’un élément présent en petite quantité dans l’organisme, mais néanmoins essentiel grâce à ses propriétés antioxydantes. Il contribue à la production de la « glutathion peroxydase », une enzyme qui, en association avec la vitamine E, va lutter contre l’oxydation provoquée par les radicaux libres. Ces derniers sont responsables du vieillissement précoce des cellules et auraient un rôle dans l’apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires ainsi que dans la formation des cataractes. Le sélénium favorise également le bon fonctionnement du système immunitaire. Il est parfois insuffisant dans l'alimentation mais peut être bien présent dans les produits d'origine animale et dans les céréales complètes issus des régions où le sol en est riche. De même que les poissons et les fruits de mer.

Le zinc

Le zinc est l’oligoélément le plus abondant dans l’organisme après le fer. Présent en petite quantité dans toutes les cellules, il se concentre à 65 % dans les muscles et 20 % dans les os, mais aussi dans les glandes surrénales, la peau, le cerveau, le pancréas, les membranes de l’œil, la prostate et le sperme. Le zinc joue un rôle important dans la croissance, la réponse immunitaire, les fonctions neurologiques et reproductives.

Il est nécessaire à plus d’une centaine de processus enzymatiques vitaux dans l’organisme. Une étude a révélé que le zinc pris préventivement diminuerait la durée et la gravité des symptômes du rhume. On en trouve dans la plupart des viandes, dans les noix et également dans les légumineuses et céréales entières. Toutefois, c’est l’huître qui en contient le plus. Des carences légères sont fréquentes chez ceux qui ne consomment pas de viande.

La vitamine D

La vitamine D est indispensable à la santé des os et des dents, jouant un rôle clé dans le métabolisme du calcium. Elle régularise le taux de calcium sanguin et participe à la déposition et au retrait de calcium des os. En outre, des études de plus en plus nombreuses mettent en évidence de "nouveaux" rôles physiologiques majeurs pour la santé et notamment sur notre immunité. L’organisme peut synthétiser directement la vitamine D par la peau sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil.

Mais, sous nos latitudes, cet apport est généralement trop faible et à la fin de l’hiver, une large majorité de personnes est carencée. Un complément en vitamine D est très utile en hiver, notamment pour les personnes peu exposées au soleil, à la peau sombre ou portant des vêtements couvrants. Sinon, on la trouve peu dans l’alimentation et c’est surtout dans des aliments d’origine animale qu’elle est présente : poissons gras, œufs, lait, fromage. Etant liposoluble, elle sera mieux absorbée si elle est prise au cours d’un repas contenant un peu de gras.